
À Lomé, le 9ᵉ Congrès panafricain s’est achevé sur un message de cohésion et d’engagement collectif en faveur du développement du continent. Réunis pendant plusieurs jours, acteurs africains, membres de la diaspora et afrodescendants ont réaffirmé leur volonté d’accompagner les dynamiques de transformation économique, sociale et politique de l’Afrique. La cérémonie de clôture s’est tenue en présence du président de l’Assemblée nationale togolaise, représentant les plus hautes autorités du pays.
Placées sous le signe du renouveau du panafricanisme, les assises ont offert un espace de réflexion sur la place de l’Afrique dans un monde en mutation. Les débats ont porté sur la mobilisation des ressources internes, la réforme des institutions multilatérales et la nécessité pour le continent de se réinventer afin de mieux faire entendre sa voix sur la scène internationale. L’initiative s’inscrit dans la Décennie 2021-2031 dédiée aux racines africaines et à la diaspora, en écho à une histoire partagée et à des aspirations communes.
Au fil des panels, conférences et travaux en commissions, les participants ont formulé des recommandations visant à renforcer l’intégration des peuples africains et afrodescendants. Les échanges ont mis en lumière l’importance de valeurs endogènes, telles que la philosophie Ubuntu, pour bâtir une unité inclusive et durable. Les questions liées à la restitution des biens culturels, aux réparations historiques et à la consolidation de la souveraineté africaine ont également occupé une place centrale dans les discussions.
À l’issue du congrès, les organisateurs ont salué la qualité des contributions et la portée des résolutions adoptées. Celles-ci seront transmises aux instances concernées avec l’ambition d’alimenter les politiques publiques et les initiatives continentales. À Lomé, le panafricanisme a ainsi résonné comme une promesse apaisée : celle d’une Afrique consciente de son héritage, confiante en ses forces et résolument tournée vers un avenir partagé.
Par Ben AMSINI
