
La FIFA a dévoilé, le jeudi 11 décembre, la liste des arbitres africains sélectionnés pour officier lors de la Coupe du monde 2026 qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Parmi eux, l’arbitre international congolais Jean-Jacques Ndala se distingue comme l’un des symboles de l’expertise africaine dans le domaine. Sa nomination est accueillie avec fierté par le monde sportif congolais et constitue un tremplin pour l’arbitrage national sur la scène internationale.
Jean-Jacques Ndala, né le 14 juin 1987, a construit sa carrière avec rigueur, passant de la Ligue de football du Katanga à la Linafoot avant d’intégrer la liste des arbitres FIFA en 2013. Depuis, il s’est imposé lors de compétitions majeures du continent, notamment la Coupe d’Afrique des Nations (2019, 2022, 2024), la Ligue des champions de la CAF, la Coupe de la Confédération et les éliminatoires du Mondial 2022. Son parcours reflète une constance exemplaire et une maîtrise technique reconnue à l’échelle africaine et internationale.
La sélection de Ndala pour la Coupe du monde 2026 marque une étape historique : il participera pour la première fois à une phase finale de la compétition la plus prestigieuse au monde. Cette distinction souligne non seulement ses qualités individuelles, mais aussi le progrès et le rayonnement de l’arbitrage congolais et africain dans le football mondial. Jean-Jacques Ndala rejoint ainsi des homologues tels qu’Omar Artan (Somalie), Ismail Mahmoud (Soudan) ou Jalal Jiyed (Maroc), renforçant la visibilité de l’Afrique dans l’organisation et la régulation du jeu.
Pour la République Démocratique du Congo, cette nomination est un symbole d’espoir et d’inspiration pour la jeunesse sportive. Elle envoie un message fort : l’excellence et la détermination des Congolais sont reconnues au plus haut niveau. Alors que le continent aspire à davantage de représentativité dans le football mondial, le parcours de Jean-Jacques Ndala incarne la réussite, la discipline et la passion qui nourrissent les rêves de toute une génération.
Par Ben AMSINI
