
Au Togo, la dernière opération « Togo propre » de l’année a donné lieu, ce samedi à une mobilisation d’envergure. Des milliers de citoyens sont descendus dans les rues de Lomé à Cinkassé pour participer à cette initiative devenue l’un des rituels civiques les plus fédérateurs du pays. Dans les quartiers sur les grands axes comme dans les villages, l’atmosphère était à l’engagement et à la solidarité.
Jeunes, riverains, associations locales et autorités communales ont uni leurs efforts pour nettoyer trottoirs, marchés, espaces verts et zones publiques. Armés de balais, râteaux et paniers, les volontaires ont été appuyés par les services techniques des communes chargés de la collecte et du transport des déchets. Les camions bennes ont ensuite acheminé les ordures vers les sites officiels, notamment le centre d’enfouissement technique d’Aképé dans la périphérie de Lomé.
Relancée après la période difficile marquée par la pandémie de Covid-19 qui avait favorisé la prolifération de dépotoirs sauvages, l’opération retrouve aujourd’hui son dynamisme initial. Pour les autorités comme pour les communautés, l’enjeu est clair : rappeler que la propreté urbaine n’est pas seulement une affaire institutionnelle, mais une responsabilité partagée. Chaque citoyen contribue par ce geste mensuel à l’amélioration du cadre de vie et à la préservation de l’environnement.
Au-delà de l’aspect opérationnel, « Togo propre » porte un message social fort. L’initiative renforce le lien communautaire, favorise la conscience écologique et ancre durablement une culture de l’hygiène publique. Une démarche simple, mais essentielle qui nettoie les villes autant qu’elle façonne de nouvelles habitudes collectives au service d’un vivre-ensemble plus harmonieux.
Par Ben AMSINI
