
La République Démocratique du Congo s’apprête à vivre un moment fort de sa vie institutionnelle. Ce lundi 8 décembre, le Président Félix Tshisekedi est attendu devant le Parlement réuni en Congrès pour prononcer son traditionnel discours sur l’état de la Nation. Un rendez-vous annuel inscrit dans la pratique républicaine destiné à éclairer la représentation nationale sur la situation du pays et à tracer les grandes orientations des politiques publiques.
Selon un communiqué conjoint des présidences du Sénat et de l’Assemblée nationale, publié le 5 décembre 2025, députés et sénateurs sont convoqués pour un ordre du jour unique : écouter l’adresse du Chef de l’État. Cette convocation qui répond « à l’urgence et à la nécessité », fait suite aux consultations menées par les bureaux des deux chambres soulignant l’importance accordée à cet exercice institutionnel dans un contexte politique marqué par de profondes attentes.
L’intervention du Président intervient quelques jours seulement après un événement diplomatique majeur : la signature le 4 décembre à Washington d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda. Un tournant que Félix Tshisekedi a présenté comme « un nouveau départ », porteur d’espoir pour un pays meurtri depuis près de trois décennies par les conflits à répétition dans l’Est. La Nation tout entière attend de cette adresse des éclairages sur les implications concrètes de cet engagement, ainsi que sur les priorités à venir.
Dans ce climat mêlant prudence, optimisme et volonté de dépassement, le discours de ce lundi est perçu comme une occasion de rassembler, de rassurer et de projeter le pays vers une nouvelle étape de stabilité. Entre enjeux sécuritaires, défis sociaux et perspectives économiques, la parole présidentielle devrait tracer les contours des mois à venir et offrir aux Congolais une vision renouvelée de leur avenir commun.
Par Ben AMSINI
