
Quelques jours après la signature des Accords de Washington entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, les réactions continuent d’affluer en République Démocratique du Congo. Au sein de la classe politique comme dans la population, cet engagement diplomatique est perçu comme une fenêtre nouvelle vers la paix dans l’Est, meurtri depuis des décennies par les violences armées.
Présent aux États-Unis au sein de la délégation parlementaire congolaise, le député national Landry Bussa salue un « pas significatif » franchi par les deux chefs d’État. Pour l’élu de Budjala, cet accord marque enfin la concrétisation d’un long travail mené en coulisses, mais aussi l’expression d’une volonté commune de sortir de l’impasse sécuritaire. « Le peuple congolais est derrière cette initiative et nous y croyons profondément », affirme-t-il, soulignant l’importance du soutien populaire dans la réussite du processus.
Interrogé sur la prochaine étape, celle de la ratification au Parlement, Landry Bussa se montre confiant. Selon lui, les élus nationaux sauront mesurer l’enjeu historique du texte et lui accorder l’approbation nécessaire pour qu’il produise pleinement ses effets. Cette validation parlementaire, dit-il, renforcera la légitimité de l’accord et permettra d’engager une mise en œuvre accélérée des engagements pris à Washington.
Le député appelle enfin les Congolais à demeurer patients et à garder confiance. Si la paix ne revient jamais en un jour, insiste-t-il, les premiers signaux envoyés par cet accord ouvrent une perspective nouvelle pour les familles de l’Est. « C’est un processus qui demandera du temps, mais l’espoir renaît », conclut-il, invitant chacun à accompagner ce tournant diplomatique avec sérénité et vigilance.
Par Ben AMSINI
