
Le Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), formation politique dirigée par Jean-Lucien Bussa Tongba, a rendu hommage ce jeudi à la signature de l’accord de paix conclu entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Sous la médiation du président américain Donald Trump, ce compromis est présenté comme un jalon essentiel dans la quête de stabilité régionale après des années de tensions persistantes et de violences à l’Est de la RDC.
Dans un communiqué au ton solennel, le CDER qualifie cet accord d’« historique », estimant qu’il inaugure une ère nouvelle fondée sur la coexistence pacifique, le dialogue politique et la rupture avec les logiques de confrontation qui ont durablement fragilisé la région. Le parti salue « le courage, la méthode et la patience » du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, considéré comme l’architecte principal de ce rapprochement diplomatique donnant au pays « une chance renouvelée de stabilité et de développement durable ».
Le CDER souligne également « l’implication déterminante » du président Donald Trump, dont la médiation a permis de débloquer un processus diplomatique longtemps enlisé. L’Union africaine est à son tour félicitée pour son rôle stratégique dans la consolidation des pourparlers. Pour le parti, cette convergence d’efforts internationaux et continentaux témoigne d’une volonté globale de soutenir la paix dans la région des Grands Lacs.
Mais au-delà de l’enthousiasme politique suscité, le CDER rappelle que l’essentiel reste à accomplir. Le parti appelle à une application « rigoureuse et progressive » des engagements signés, fondée sur des séquences consensuelles, vérifiables et opposables à toutes les parties prenantes. Un message clair : la durabilité de la paix dépendra de la discipline politique et de la sincérité des acteurs impliqués, bien plus que de la signature elle-même.
Par Ben AMSINI
