
Mercredi 4 décembre 2025, une frappe israélienne dans le sud de Gaza a coûté la vie à cinq Palestiniens, dont deux enfants et 32 autres personnes blessé, selon les premiers bilans rapportés par la défense civile de Gaza. L’attaque survient dans un contexte tendu où l’armée israélienne affirme riposter à des affrontements ayant blessé cinq de ses soldats, ciblant selon elle un combattant du Hamas. Ce raid a touché notamment des zones habitées, accentuant la vulnérabilité des civils pris entre les lignes de feu.
Selon des sources médicales locales, les victimes ont été transportées vers un hôpital de campagne proche du camp de déplacés de Khan Younès, où le personnel tente de stabiliser les blessés dans des conditions difficiles. La défense civile chargée des secours d’urgence dans la bande de Gaza, précise que plusieurs tentes de personnes déplacées ont été touchées, illustrant la gravité de la situation humanitaire et le danger permanent qui plane sur les populations civiles, particulièrement sur les enfants.
Depuis le début de la trêve, les bilans restent alarmants : le Ministère de la Santé de Gaza rapporte au moins 366 morts palestiniens et de nombreux blessés, tandis qu’Israël a enregistré la perte de trois de ses soldats. Cette escalade ponctuelle rappelle la fragilité du cessez-le-feu et la nécessité de mesures de protection renforcées pour éviter que la population civile ne paie le prix fort des confrontations armées.
Dans ce contexte, les organisations humanitaires et la communauté internationale réitèrent leur appel à préserver les enfants et les familles des violences. Les frappes répétées soulignent l’urgence d’une solution diplomatique durable, alors que chaque attaque renforce la peur et la détresse au sein des populations les plus vulnérables, marquant un coût humain difficile à chiffrer mais profondément ressenti sur le terrain.
Par Ben AMSINI
