
Lomé accueille une initiative qui remet l’humain au centre des politiques locales de santé. En mission au Togo, l’ONG française Mutualistes Sans Frontières (MUTSF) a annoncé le lancement de deux projets sociaux majeurs dans la commune du Golfe 1 : une Maison du Diabète et une Maison du Handicap. Ces infrastructures conçues pour améliorer durablement la qualité de vie des habitants, s’inscrivent dans une dynamique de décentralisation orientée vers les besoins réels des communautés.
Le projet dédié au diabète intervient dans un contexte où cette maladie silencieuse progresse rapidement en Afrique de l’Ouest. La future Maison du Diabète proposera un accompagnement de proximité, allant de l’éducation thérapeutique aux conseils nutritionnels en passant par la prévention et l’appui aux familles. L’objectif affiché est clair : permettre une prise en charge précoce et continue, et éviter que la maladie ne s’installe faute d’informations ou de soins adaptés.
À Ablogamé, une autre structure portera une ambition tout aussi essentielle : offrir un espace sécurisé et spécialisé pour les enfants en situation de handicap. Encadrée par des éducatrices formées, cette Maison du Handicap veut répondre à un manque longtemps dénoncé par les acteurs sociaux. Elle servira de lieu d’accueil, de stimulation, d’apprentissage et d’accompagnement au bénéfice de tout le Grand Lomé. À travers ces deux projets, MUTSF affirme une conviction profonde : une gouvernance centrée sur l’humain devient possible lorsque solidarité internationale et initiatives locales avancent ensemble.
Fondée en 1996, Mutualistes Sans Frontières intervient dans plusieurs pays francophones pour améliorer l’accès à des soins de qualité. Forte de l’expertise de ses membres dont les mutuelles françaises partenaires, l’ONG développe des solutions durables adaptées aux réalités locales. Avec ce nouveau partenariat, elle renforce son engagement auprès du Togo, contribuant à bâtir des dispositifs innovants et inclusifs qui placent la dignité humaine au cœur du développement social.
Par Ben AMSINI
