
Kinshasa 26 novembre 2025, le Centre d’excellence de la Maternité de Kintambo, spécialisé dans la santé sexuelle et reproductive, a accueilli ce mercredi une délégation du Groupe Inter-Bailleurs Santé (GIBS). La visite soutenue par plusieurs organisations internationales dont IPAS RDC, s’inscrit dans le cadre de la charte de partenariat du GIBS visant à harmoniser les interventions et à promouvoir le partage de bonnes pratiques dans le secteur de la santé en République Démocratique du Congo. L’objectif principal était d’évaluer la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle (CSU) dans la capitale pour l’année 2025.
Durant cette rencontre, les responsables d’IPAS RDC ont présenté leurs programmes centrés sur la santé maternelle et reproductive, mettant particulièrement l’accent sur l’accompagnement des populations vulnérables, notamment les femmes, les jeunes filles et les survivantes de violences basées sur le genre. Gilles Chaumentin, coordonnateur national du GIBS, a salué la pertinence de ces initiatives et insisté sur l’importance de renforcer la coopération entre acteurs pour améliorer l’accès aux soins pour les populations les plus défavorisées.
L’impact concret des interventions sur le terrain a été illustré par Francine Ikua, médecin chef de zone de santé de Kintambo. Elle a souligné la valeur ajoutée d’IPAS RDC dans la promotion de soins complets d’avortement sécurisés, conformes au Protocole de Maputo, garantissant ainsi la sécurité et le respect des droits des patientes. « Cette visite nous permet de mieux comprendre les enjeux et d’assurer une prise en charge sécurisée et centrée sur la femme », a-t-elle déclaré.
La délégation du GIBS a profité de cette opportunité pour observer les progrès réalisés dans la réduction de la mortalité maternelle et renforcer les mécanismes de coordination entre acteurs nationaux et internationaux. Cette démarche traduit la volonté partagée de promouvoir une santé maternelle inclusive et de consolider la Couverture Santé Universelle à Kinshasa, en plaçant la protection et l’autonomisation des femmes au cœur des priorités sanitaires.
Par Ben AMSINI
